C’est l’histoire de « Khalti », comme la prénomment ses voisins de palier, une  femme d’un certain âge, respectueuse et calme qui habite dans un quartier qui ne paye pas de mine. Notre bonne dame n’a apparemment aucun défaut dans son comportement quotidien avec les voisins, sauf un seul qui a vite fait de ternir son image auprès de ces derniers et qui n’ont pas osé le lui révéler, ayant pour elle un grand respect.

Elle trouve, en effet, un malin plaisir à balayer devant sa maison et même parfois plus loin encore. Ce qui est un signe parfait  de maintien de l’hygiène et de la propreté. Mais il y a un « hic » dans ce comportement citoyen, dans la mesure où « Khalti » ne va pas jusqu’au bout dans son opération de nettoyage. Elle forme un amas de poussière, de gravas, de détritus et même d’ordures ménagères, non pas pour le jeter par la suite, mais pour le laisser traîner contre le mur de la maison d’un voisin. Un acte irresponsable de culture des microbes, plutôt, dans un lieu exigu où l’environnement devrait être préservé. Et moralité de l’histoire : pauvre « Khalti », qui doit réapprendre à respecter autrui à travers le respect de l’environnement et de l’hygiène, même à un âge avancé ! Car, nous apprenons toujours dans la vie.

Lotfi BEN KHELIFA

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